Et quand j'écris
tous mes poèmes
les vents, les marées, l'océan,
et ces arbres sur les falaises,
c'est toute ma vie tout mon sang,
c'est tout un monde qui m'entraîne
l'écho de mes étonnements
qui pleurent ou qui rient dans ma tête
mais ça n'est pas que toi vraiment
Mes insomnies
c'est parc'que j't'aime
que j'pourrai jamais complèt'ment
te donner mon cur et ma tête
sont déjà pas à moi souvent
J'pourrai jamais voir dans tes rêves
J'n'étais pas là dans tes printemps
Mais on n'peut pas s'aimer tout seul
et j'ai déjà fait trois enfants